Carissa #1 Moore
World Champion 2011
J’ai découvert Carissa Moore en 2007 lors de son apparition dans le film « Shimmer » de la marque Roxy.
Le montage présentait alors une séquence de jeunes talents prometteurs comme Sally Fitzgibbons et bien entendu Carissa à Hawaii sur ses spots favoris du South Shore en face d’Ala Moana, au creux des vagues douces et girly de Queens à Waikiki, puis sur le North Shore d’Oahu à Ehukai ou Pupukea.
Stupéfait par ces premières images de Carissa à l’âge de 14 ans, dans un style de surf lisse, souple et tout à la fois radical, j’imaginais déjà Carissa Championne du Monde lorsqu’elle enchainait des 360 immédiatement après un roller poussé au plus haut de la lèvre.
#1 Moore
Les faits sont là, aujourd’hui Carissa est la grande Championne du Monde de l’année 2011 à seulement 18 ans et cela dès son entrée sur le circuit majeur féminin de l’ASP. Elle détrône la grande championne Stephanie Gilmore qui fut couronnée à quatre reprises consécutives de 2007 à 2010.
A la maison, Carissa monte dans le pick-up familial avec sa board de 5’5 Mayhem Rocket, direction Lighthouse au pied du volcan « Diamond Head » maintenant éteint et toujours aussi imposant à l’est d’Honolulu. Cette vague figure dans son top 3 des vagues préférées avec les Mentawai et Bara.
La façon de surfer de Carissa est incisif, performant et définitivement innovant. Elle se démarque de ses concurrentes par une explosivité qui repousse les limites de l’équilibre sans laisser de place au temps : sa glisse ne connaît pas de pause. L’enchainement est net, précis.
Carissa pose des rotations comme si les dérives disparaissaient au déclenchement de la manoeuvre, c’est irréel et magnifique à voir.
Fait stupéfiant, le comité d’organisation de la Triple Crown of Surfing organisée sur le North Shore d’Oahu à Hawaii a invité Carissa à participer aux deux épreuves WQS du Reef Hawaiian Pro d’Haleiwa et du Vans World Cup of Surfing de Sunset.
Good luck Carissa!
Le blog de Carissa Moore
BIO
Née le 27 août 1992, à Honolulu, Hawaii
Création page par Xavier Desmet