Boudha Buttons en haut du seven mile miracle © Buttons Surf School - alohabrah.fr
Blessed © Angela Cordeiro, Hawaii - Waimea Bay
Kaena Point view from Waimea Bay garden - © Angela Cordeiro, Hawaii
Kelly Slater entre concentration et relaxation
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Carissa Moore Championne du Monde 2011
Podium Stephanie Gilmore WORLD CHAMPION 2012 @ Roxy Pro Biarritz © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
Stephanie Gilmore WORLD CHAMPION 2012 © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
MONYCA © ROXY PRO 2012 - Roxy Press alohabrah.fr
Merry Christmas West Coast Oahu Makaha
Magical effect by Kalani Chapman (Haw) - Round 5 du Pipe Masters 2011 © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
Kelly Slater (USA) triB01 - Round 4, Heat 2 vs John J. Florence (HAW) et C.J. Hobgood (USA), le 09-12-2011 © Maxim Mladenov, Hawaii
Victoire de Kieren perrow - Billabong Pipe Masters 2011 © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
John Florence vainqueur de la Triple Crown 2011 © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
Kassia Meador Invitational @Roxy Pro Biarritz 2012 © Maxim Mladenov - alohabrah.fr
Kassia Meador photographed for ROXY Spring 2012 Kassia Wetsuits
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Chroniques d’un voyage à Hawaii

06 Jan 2012 / in journée spéciale

Sky-Diving, Big Surf, soirée Tahitienne.

Vendredi 6 Janvier 2012

Journée de folie : Saut en parachute

Un saut en parachute au dessus du North Shore d’Oahu, à plus de 12.000 Pieds d’altitude.
Grosses sensations lors de la chute libre, Adrénaline, et survol magnifique des côtes pleines de spots de reef au dessus de Mokolea.
Vol Parfait malgré une contusion musculaire à la cuisse droite lors de l’ouverture du parachute, ce devait être dû à la tension ou à la crispation. Au moins, j’avais bien rangé ce qu’il fallait avant le saut. L’expérience d’un premier saut deux ans auparavant m’avait bien appris ça.
C’était vraiment génial, pour seulement 150 Dollars, je recommencerais.

Ehukai et Pupukea en feu

La houle n’est presque pas tombée et active avec force le banc de sable de Ehukai qui forme une sorte de dalle ce jour là.
Des tubes et des vagues bien creuses de 2 mètres qui déroulent rapidement.
Quelques vagues difficiles et nous partons vers Ehukai prendre les droites de 2m50 sur le reef de Gaz Chamber.
Laurent se prends au jeu de l’adrénaline et se laisse porter par le courant vers Rocky Point Right sans trop s’en rendre compte. Là-bas, les vagues ont presque doublé de volume (derrière la vague) et Laurent se lance dans un monstre bien creux malgré son équipement lui permettant de surfer depuis son amputation. il chute et se fait détruire sur le récif : il perd sa jambe bionique de cyborg dans l’océan et brise sa planche en deux morceaux. il avait peut-etre oublié qu’il n’avait plus de parachute.
En tout cas, nous sommes passé de 12.000 pieds à 10 pieds de vagues dans la même journée, et parfois aussi à 3 pieds de fond sous l’eau avec les rochers : Touchy non ?
Une jolie femme nommée Angelina, nous aborde sur le parking en lançant à Laurent qu’il représente une véritable source d’inspiration pour elle (voir photo).

Honolulu avec les Tahitiens

Un carnage, les douze Tahitiens rencontrés une heure plus tôt via des relations avec nos amis Tahitiens du North Shore, nous ont emmenés dans une marche enivrée à Waikiki, du délire. Soirée Sympa et totalement improvisée, nous finissons par un repas au Duke’s, restaurant en bord de plage et complètement artificiel, sans intérêt culinaire, aucun.
La soirée à été très agréable en compagnie d’un « Père Chrétien » chaleureux et accueillant.

Première journée de 2012

Dimanche 1er Janvier 2012

Marche entre Puaena Point et Chuns Reef, Big Ehukai.

Le réveil a été dur ce matin après le réveillon. je me suis couché trop tard. Dommage car la journée est exceptionnellement belle : pas une once de vent, du soleil plein le ciel et une température très agréable.
Le problème est que je ne ressent pas la pêche pour foncer vite à la plage avec la planche sous le bras.
C’est difficile de garder ce rythme toutes les vacances.
Un mois passe très vite, c’est long et il faut aussi savoir prendre le temps de faire autre chose que du Surf.
Barbara, la femme qui me loge, me dépose à Puaena Point car j’ai accepté d’essayer ce spot plutôt petit en général.
J’ai espéré que l’immense houle qui arrive aujourd’hui me permettra de surfer de belles vagues là-bas.
En fait, c’est encore petit donc je préfère marcher tout le long des plages du North Shore depuis Haleiwa en revenant vers Waimea plutôt que de me mettre dans l’eau dans des petites conditions.
Je n’avais jamais fait cette marche, c’est magnifique.
Une tortue s’est échouée là pour se reposer tandis que d’autres sont visibles en transparence avec la clarté de l’océan alors qu’elles tentent de glisser jusqu’au bord pour imiter la première.
Grâce à mon masque et mon tuba, je descend dans le clapot du bord afin de faire une baignade en leur compagnie. Elles ont vraiment des têtes de rasta qui viennent de fumer un gros pétard. Elles sourient et ont l’air de tripper le fait de se prendre des claques par le shore break.
Plus d’une heure après le début de mon parcours, j’arrive enfin à trouver un endroit bien : C’est Chuns Reef.
Quand j’arrive au large, j’entends une demoiselle dire « It’s Scarry »… En effet, c’était balèze. Trois mètres au moins, je n’ai pris qu’une vague au bout de vingt minutes. La descente fut intense, vers la droite à toute vitesse dans une pente lisse avec une épaule longue comme la largeur d’un terrain de football. Je n’ai pas cherché à faire de virage mais à tracer loin devant le plus vite possible. Tout s’est passé parfaitement.
A la fin de la vague, je n’ai pas cherché à retourner au large, je suis rentré jusqu’au bord parce qu’effectivement, comme le disais la personne que j’avais croisé une demi-heure plus tôt, c’était effrayant.
En fin d’après-midi, je suis allé refaire une session d’une heure à Ehukai juste à proximité de Pipeline et c’était également des vagues parfaites et très solides de 2m50 voir plus, et extrêmement compliquées à prendre sans commettre d’erreur.
J’en ai eu trois sensationnelles et bien gérées. Une autre en chutant la tête la première dans le creux depuis le haut de la vague. Je me suis bien fait secouer.
J’adore ce spot, c’est mon préféré, il fonctionne de 1m à 4m. c’est excellent parce qu’il y a du sable, du fond, et qu’il est bien situé entre Pipeline et Rocky Point.

Bonne Année 2012

Samedi 31 Décembre, petite houle et préparatif du réveillon chez Buttons.

Kammies, Ehukai, et réveillon.

A Hawaii, nous sommes presque les derniers hommes de la planète à passer aux lumières de 2012.
Lorsque je me réveille à sept heures, mon téléphone Français a déjà reçu des voeux pour la nouvelle Année. Le décalage horaire de douze heures nous fera vivre cette journée particulière en différé.
Je passe un certain temps à Waimea à répondre et transmettre également des messages pour la nouvelle année.
Lorsque je rejoins mon ami Laurent en vue de décider du programme de la journée, la France est déjà en fête.
J’arrive à la maison des Buttons à Sunset en proposant à Laurent d’aller faire le saut en parachute dont nous avions parlé car la journée est belle et ensoleillée, sans le moindre vent pour contrarier le vol.
Malheureusement, le programme est tellement chargé avant son départ pour l’île de Big Island que nous devons remettre à plus tard ce délire de chute libre.
Je file donc sur un nouveau spot nommé « Kammies » car il semble fonctionner aussi bien que Sunset ce matin.
L’eau est chaude aujourd’hui, il y a un grand ciel bleu et j’attrape assez rapidement une vague de droite qui fait tout le plaisir de la session.
Je ne reste pas longtemps dans l’eau. Juste une petite heure car le spot se rempli de plus en plus d’habitués qui possèdent déjà leur ticket sur cette vague.
J’apprécie retrouver Ehukai et son banc de sable. Encore une fois la transparence de l’eau nous permet d’apercevoir les tortues qui se baladent et les quelques blocs de pierres par ci ou par là qu’il est préférable à éviter lorsque l’on passe sous les vagues en allant au large.
Je n’ai pas tellement envie de renouveller l’expérience de mon choc avec le fond de Waimea car j’ai vraiment eu très mal là-bas.
Certes, les vagues sont plus faciles et petites à Ehukai, mais ce n’est pas parce que je commence juste à me remettre de ces contusions à la hanche qu’il faille recommencer aussitôt.
Sans pouvoir expliquer pourquoi, je me met comme objectif de charger sur les vagues et d’en prendre un maximum. ça marche… Probablement parce que je sais que la seconde session de surf du jour va être courte (1h) et que ce sera la dernière du jour avant l’achat des courses du réveillon et la préparation du repas avec Laurent. Ce fut surtout la dernière glisse de 2011. Une jolie façon de clôturer cette belle année au cours de laquelle j’ai réussi à réaliser près de soixante journées de surf. Pas mal pour quelqu’un qui habite loin de l’océan.
Laurent me retrouve à Waimea Bay où je suis parti me changer avant d’aller faire quelques courses au Foodland. Dans l’entrée du magasin où déambule toutes les personnalités du North Shore, Laurent rencontre Ross Clark-Jones un des plus grands et célèbre chargeur de très grosses vagues du monde (voir photo).
Aux Etats-Unis, la loi c’est la loi et on ne rigole pas avec ça. Le centre commercial me refuse l’achat d’une caisse de bière car je n’ai pas mon ID. Ils n’acceptent pas non plus que mon ami l’achète à ma place. Nous risquons le fiasco dans le magasin lorsque nous emportons le pack vers la sortie pour le reposer dans le rayon : le manager à pensé que nous allions sortir sans payer. Attention, ici ça ne rigole pas.
Après un bon repas au « Shark Cove Grill » nous fonçons à Sunset pour préparer à l’avance le repas du réveillon du jour de l’an.
Menu : Salade de foie de volaille puis Boeuf Bourguignon.
Les américains ne vont pas s’en remettre !
Laurent est devenu le cuisinier officiel de la famille Buttons.
Un petit tour à Haleiwa, la capitale mondiale du Surf, pour boucler quelques achats du réveillon et faire des dépenses directement liées à l’équipement de notre matériel de caméras HD GoPro.
Le réveillon s’est déroulé à Sunset dans une bonne Ambiance.
Le Karaoké a encore enflammé la sono et fait le malheur des voisins du dessous. Les enfants ont joués avec des feux d’artifices.
Nous avons bien mangé, bu et beaucoup ris.
La soirée s’est terminée à plus de deux heures du matin, je le précise car c’est très exceptionnel chez les habitants de l’île qui sont très fatigués dès que les neuf heures sont passées.
Bonne Année à tous, Alohabrah.fr vous souhaite ces meilleurs voeux pour 2012.

SUNSET, récit des BALEINES par Laurent Marouf

Vendredi 30 Décembre

30 décembre, pas la meilleure journée de surf, enfin…
réveillé à 6h, je me rendors en douceur pour une heure.
je suis fracassé, des courbatures dans le dos, plus de bras et surtout une forte douleur dans l’épaule droite.
je tourne et je vire dans la buttons house avant de déjeuner.
j’appelle xavier sur le coup des 8h45, je lui dis que je vais aller checker à Ehukai.
il me dit qu’il va me rejoindre.
je passe devant sunset, c’est propre, des séries à pas loin de 3m, 10 mecs à l’eau.
Owl Chapman est sur le parking en face du spot.
je vais le voir je lui dis que je sais qui il est. il me dit qu’il est honoré.
il me demande quelle planches je vais surfer.
je lui dis le gun de 8’6. il me dit que c’est un bon choix et me vante la performance de sa 8’2 attachée à même le toit par dessus son gun balsa de 11 pieds.
il me demande quel est mon nom entier et mon origine.
je lui répond et lui dis que mon père est africain.
il me dit que son père a servi dans l’armée américaine lors de la seconde guerre mondiale en Europe et a reçu la croix de guerre.
conclusion qui tue: « my father was a real hero, not me ».
il me donne un sticker plumeria surfboards dans le coeur duquel on peut lire « brewer chapman surfboards ».
il me dit qu’il a aussi des tee-shirt à 20$ dans son coffre.
j’ai vu ce tee-shirt sur un life-guard l’autre soir à haleiwa, chez le chinois.
Devant, le logo de la fleur de Plumeria comme le sticker, dans le dos, un pipeliner trois lattes sur fond de vague, entouré par les mots « top gun », avec en bas, le nom du shapper « brewer chapman », sunset beach, 97 years combined surfing experience, 91 years combined shapping experience.
et tout en bas, comme conclusion: its like magic.
je l’achète (ah, ah, ah !).
celui là, c’est un vrai collector.
je le remercie, il me dit qu’il faut y aller (dans l’eau). je lui dis ok, on se salue.
je trace à ehukai.
je regarde le spot, il fait gris, la houle qui est pas super orientée ne donne pas de super vagues, quoique sur le pipe, c’est pas vilain et au nord non plus, vers Rocky point, si ce n’est qu’il y a plus de 30 gus à l’eau d’après un premier coup d’oeil.
Xavier n’est pas là, je le rappelle. je passe le chercher, on revient à Ehukai.
on discute de mon récit d’hier, je lui dis que j’ai oublié deux choses:

Big Whales

1) nous avons vu une baleine sauter ou sortir de l’eau comme on peut le voir dans les documentaires, en remontant de yokohama sur la côte Est.
c’était à 500m du bord, il l’avait vue en me disant regarde là bas, c’est quoi à ton avis ?
on avait décidé spontanément, de concert, qu’il s’agissait d’une baleine: c’était assez puissant, je n’avais jamais vu cela en réalité et ça impressionne de capter une telle image.
elle est sortie lentement de l’eau et y est rentrée lentement avec la majesté que l’on connait, cela a duré je dirai 2 à 3 secondes. elle était très, très imposante malgré la distance.
je me suis garé immédiatement et nous avons attendu 10mn au cas où nous pourrions de nouveau l’observer, mais fi, la cocotte a préféré rester sous l’eau.
nous avons évidemment échangé sur le sujet ensuite et sur le goût partagé que nous avions du spectacle de la nature.

Duck Dive

2) Xavier m’a montré comment on faisait le canard. il est vrai que depuis le temps que je surfe, je n’ai jamais su le faire, faut dire que personne ne m’a jamais montré.
je crois que ça va un peu changer les choses dans certaines situations.
il me l’a bien expliqué, montré et je l’ai timidement testé aujourd’hui. il faut dire qu’il fallait être joufflu pour tenter un canard, on voit ça dans 5mn.

Blessure à la Hanche à Waimea

retour au présent. nous sommes revenus à Ehukai.
xavier checke à son tour la plage à côté de Pipeline après m’avoir montré l’énorme contusion qu’il a sur le muscle oblique, au dessus de la crête iliaque gauche un bleu/violet de 7cmx7cm. heureusement, il avait quelques médicaments efficaces. en tout cas, il me dit que ce n’est pas indolore.
nous regardons le peak en face du poste des life guards, moyen comme il y a 10 mn, le pipe, idem, sur le nord, xavier me dit que c’est « Gas Chamber » qui marche le mieux (et non pas rocky’s comme je le pensais.
c’est là qu’il avait scoré des vagues de feu le jour de noël (voir les photos qui déroulent plus haut).
la vitesse de déferlement lui fait dire que ça va être un peu difficile pour moi.
tu m’étonnes.
je lui demande s’il est d’accord pour se rabattre sur Sunset. il acquiesce. cool.

SUNSET

on speede, on se met à l’eau, c’est moyen/fat.
il se met assez vite à l’intérieur avec sa 7′ alors que malgré ma 8’6, j’ai un peu de mal.
il score vague sur vague pendant que « je filme ».
la seule fat one que je shoote, je prends un bon rateau en étant incapable de contrôler la planche dans le bottom. 8’6 et 19,5 c’est très versatile pour moi.
je plonge tête la première, la suite est connue.
l’eau est en revanche d’une couleur fabuleuse, nous échangions sur cela tout à l’heure en montant au peak: deep blue. c’est très beau aussi en dessous, mais un peu long…
dans les trois heures de session qui suivent, je shoote trois fois, mais sans énergie, en fait je suis vanné de la journée d’hier. donc trois boîtes, mais pas trop méchantes, sauf une série qui m’a ramené vers l’inside, là ou le corail coupe bien, il est d’un beau blanc, très pur.
j’en ai quand même profité pour discuter avec un américain qui se fait appeler Michel.
très cordial avec les français, c’est celui qui avant hier disait où les vagues allaient péter.
il me raconte ses voyages en France, me dit qu’il a pris le premier vol de hawaii à tahiti pour aller surfer en …1968 !!! et me donne des précisions sur la manière dont le spot fonctionne, m’explique la psychologie de quelques surfeurs à l’eau (très utile), il me dit aussi qu’il vend des planches. je lui explique ce que je surfe.
il me dit qu’il a une Jeff Bushman de 9’5 et 20′ et qu’une amie à lui à une brewer de 10’2 et 19 qu’elle la vend 500$.
comme le plan « return of button’s gun » n’a toujours pas marché, je me demande si je ne vais pas craquer d’autant que j’ai touché ma solde ce matin…
j’attends quand même d’être sûr pour le remplacement de l’écran LED de la voiture que j’ai brisé en installant le longboard dans la voiture.
je sors à 13h30, je retrouve Xavier, son leash avait cassé sur une série, donc retour au bord anticipé.
ça n’a pas été une bonne session pour moi, Xavier s’est gavé, mais sincèrement, dans un autre style et avec d’autres conséquences, j’ai sérieusement manqué d’humilité, d’autant que nous avons appris ce soir que pua’ena marchait propre et pas trop gros. enfin…

Prépa départ Big Island Volcano : Complete.

cet après midi, go to honolulu pour connaître le prix du poste radio LED où éventuellement, celui de la franchise.
pas très concluant.
puis passage au Ala Moana Shopping Center pour m’acheter un pantalon, je ne peux quand même pas arriver en short sur Big Island, ce n’est pas le north shore.
Nous passons après sears (où j’ai acheté un pantalon dockers au rayon enfant: si, si !, pour 17$ et des bananes), chez Local Motion, ou tout (ou presque) est à -50%.
j’achète une GoPro 2HD avec tous les accessoires, poignée, stickers spéciaux etc, etc… 100 euros de moins qu’en France.
je suis prêt pour devenir un cameraman et filmer le volcano.

Repas chez Cholo’s

Ce soir, dîner chez cholos, restaurant mexicain à Haleiwa.
nourriture mexicaine classique et sans grand intérêt mais échanges intéressants avec les Antonelli, discussion sur le marché du travail français et sur notre système de couverture sociale, bon échange, explicatif pas de jugement.
Avec une copine d’Hiriata, dont je me suis empressé d’oublier le prénom, discussion au sujet de son métier: elle enseigne l’art dans le primaire et à la high school.
petite explication: ça veut dire qu’elle enseigne essentiellement la manière dont on peint.
je lui ai demandé ce qu’elle préférait, elle m’a dit l’impressionnisme. je lui ai demandé si elle connaissait le fauvisme (question d’enfoiré, c’est un courant franco français).
elle m’a dit ne pas connaître.
je lui ai demandé quels étaient ses peintres favoris et comment elles les enseignait, elle m’a répondu qu’elle n’aimait parler que des peintres vivants et qu’il n’y avait aucun intérêt à parler de l’histoire passée.
je me suis souvenu que les américains étaient plus efficaces que nous, mais qu’il nous restait un certain panache dont je vous laisse mesurer et juger l’utilité.
demain, la prévision est passée de «  »god » à « fair », 4 à 5 pieds; c’est par ailleurs une grosse journée avant le départ pour big island.
hold on dudes !

Récit par Laurent Marouf

Le jeudi 29 Décembre un bon swell était prévu ce jour là.

Surf’in Waimea Bay & West Coast (Green Lantern)

How you doin’ bobbies,

jeudi 29, de la bombe:
levé à 6h30,je déjeune à la casa, j’appelle xavier vers 8h30, je lui dis que je vais checker.
il me propose de venir me rejoindre à sunset, mais comme je lui propose de venir le chercher, il acquiesce.
je passe devant sunset, c’est pas beau.
les 12 à 15 pieds ne sont pas là, ça commence à me rappeler le surf report de lacanau, dans le temps, c’était toujours beau au téléphone et quand on arrivait, on avait comment on dit ça déjà, ? les boulasses.
je drive jusqu’à waimea, j’ai eu la sagesse de mettre les deux planches dans la voiture.
lorsque j’arrive chez xavier, il m’attend sur le parking de l’église de waimea, je le vois sourire à une surfeuse en spring suit, plutôt costaude qui lui répond avec un sourire éclatant.
alors que je vais garer la voiture, je vois le gars avec qui cette jeune fille semble être et qui est entrain de sortir du matériel du coffre, le regarder bizarrement, genre: who’s that guy ? je me marre déjà.
xavier me dit que c’est carissa moore, la championne du monde en titre et qu’il « la kiffe » bien. le gars a du sentir ces vibrations…
après que je lui ai indiqué que sunset était pourri, il me propose que l’on regarde waimea. c’est pinballs qui pète moyen/fat.
je lui dis que je suis ok, pour tenter l’aventure.
déshabillage/habillage dans le beach park (je vais surfer dans la baie de waimea), ça me monte progressivement, c’est top, on marche sur la plage, on se dirige vers le key hole au fond de la baie (je vais surfer dans la baie de waimea).
je descends sur le bord avant le key hole, le shorebreak m’est plus propice à cet endroit, juste à coté de la retenue de la rivière qui arrive depuis le parc, de l’autre coté de la route.
cette rivière que tout le monde à vu se déverser dans la baie en produisant une vague statique (je vais surfer dans la baie de waimea).
je passe mon leash, je prends la planche sous le bras, j’ai choisi le gun de 8’6, obligé, c’est quand même gros (je vais surfer dans la baie de waimea).
je descends vers l’eau, la patate s’accélère, je suis sur le point d’entrer dans l’eau, dans la baie de waimea. au fond, le long de la falaise, ça pète à hauteur de 2m, 2m50.
sortie facile, 3 à 4 mn de rame, on est au line up, trente mètres des rochers sur lesquels les séries viennent exploser. impressionnant.
je m’étais préparé à ce genre de vision flippante lorsque j’étais allé surfer à sainte barbe dans le mois d’octobre, j’avais démarré bien à l’intérieur…
bon, là, c’est plus carton, plus gros, plus propre, et c’est… la baie de waimea.
xavier qui est déjà venu surfer ici me donne les clés du spot, où démarrer, à quoi faire attention.
carissa moore est à l’eau avec nous et le gars au regard dubitatif de tout à l’heure est son photographe.
elle shoote une vague toutes les deux minutes.
j’attends un peu, histoire de comprendre les séries, voir s’il n’y a pas de set surprise, où pète la fat one…
pendant ce temps, xavier a du shooter une vague.
une série monte, je laisse passer la première vague, la seconde arrive, pas trop fat, mais bon, j’ai un peu perdu mes repères…
je m’avance sur la planche, elle part dans la pente, blackout dans ma tête, ça glisse bien, je ne cherche pas à faire le malin, une quarantaine de mètres.
c’est fini. j’ai surfé une vague dans la baie de waimea.
quelques minutes après, alors qu’une mini série est passée, une plus grosse arrive.
je suis trop inside, je ne sais pas faire le canard, je pars avec la lèvre en lâchant ma planche. je vais au fond alors que je ne m’y attendais pas.
trois sensations: c’est long, je suis profond et je ne peux pas remonter.
je viens de bouffer dans la baie de waimea.
enfin, ouf !, la mousse blanche est là, je ressors pas trop près des rochers, donc pas trop de panique, je rame vers l’intérieur de la baie, je suis à nouveau safe.
xavier me rejoint en se plaignant de son bras, il me raconte qu’il m’a vu lâcher ma planche, que la vague l’a lui, plaqué sur un gros rocher au fond et qu’il a mal au bras au genou mais aussi à la hanche.
je lui demande si je suis responsable de son tracas (genre, il a eu peur de prendre ma planche dans les dents ce qui l’a fait changer de trajectoire et aller au paquet).
il me dit que non, il a simplement (c’est mon appréciation et ce sont mes mots, pas les siens), été trop gourmand ou insouciant.
il me dit qu’il faut savoir rester humble et que cela vient de lui être rappelé.
il me dit qu’il prend une vague et qu’il rentre car il a bien mal et il est coupé.
pour une fois, je me dis que je ne vais pas prendre la vague de trop, genre, celle où je perds la planche en cassant le leash à guéthary dans une grosse mer ou encore, celle à sunset ou je tombe et je me fracasse l’épaule, etc, etc, tout ce que j’ai pu faire en trop. je ne voudrais pas que celle là soit celle ou je m’éclate sur une grosse patate dans la baie de waimea.
je me dis qui j’y reviendrais.
je rame vers le bord, je sors sans encombre.
xavier me montre ses blessures: balèzes.
il me dit vouloir aller se désinfecter chez lui avant que l’on ne parte à makaha.
on remballe et j’en profite pour casser l’écran led du poste de la voiture en rentrant la planche dedans (j’ai appris ce soir que c’était 1000$), trop cool ces vacances.
sur le parking en l’attendant, j’ai trop d’émotion, j’appelle patrick en france.
il ne me répond pas, mais pendant que je lui laisse un message pour lui faire partager le bouillonnement dans mon modeste corps, il me rappelle.
je lui dis en deux minutes ce que je viens de raconter, il me dit qu’il attendra les détails ce soir.
route vers makaha.
on y arrive vers 13h30 après être passé au mac do de waianae: j’ai pris un angus.
c’est, comment dit on déjà ?, blindé de monde.
on est passé devant le spot dont je ne connais pas le nom 5 mn avant et c’était super beau mais petit, xavier m’avait dit de continuer.
on pousse jusqu’à yokohama.
xavier filme un peu avec la go pro, le shore break les environs, même feeling que l’an passé à cet endroit, la nature est forte…
vous avez compris, je ne m’attarde pas, mais nous n’avons pas surfé là.
retour sur le spot refusé de tout à l’heure.
en gros, une jetée en bloc de pierres qui entre en oblique dans la mer, la vague arrivant face à la plage, elle ferme en gros, un angle à 45° à mesure qu’elle déferle.
donc, vous avez compris, le déferlement juste à coté des blocs de pierre.
80 cm à 1m, peut être un tout petit peu plus sur les grosses séries, eau turquoise, on y va.
l’entrée dans l’eau: un shore break bien prise de tête, enfin, je sors sans souci et me dirige vers le peak.
4 locaux à l’eau qui semblent s’éclater.
xavier me dit de ne pas me mettre trop à l’intérieur, c’est vrai que c’est impressionnant puisqu’en gros, quand tu shootes, tu t’en vas droit vers la jetée, ce n’est qu’en chopant la section que tu la longes.
on regarde un peu et fatalement, on vient à l’intérieur.
15 mn plus tard, on est comme les locaux, à la pointe de la jetée et on prends des vagues comme il faut.
vagues lisses, turquoises, dans l’eau chaude, les locaux nous accueillent bien (enfin ceux qui sont à l’eau à ce moment là): go, go, go !!! wooaa ! super wave, cool man, etc…
au bout d’une bonne heure, un vieux surfer (au moins 55 ans) que j’avais rencontré à makaha et à kami’s (voir mes posts précédents) me rejoint au line up. on échange encore, il me dit qu’il est médecin, il s’appelle robert.
là ça me fait tilt: c’est ce prénom que l’autre doc qui m’a parlé à sunset hier après midi m’a cité.
l’île est très petite…
je lui demande le nom du spot où l’on se trouve, il me dit « green lanterns » ou encore « maili rights ».
on prend des vagues, du temps de surf au soleil, c’est bon.
sur une des dernière vagues que je prends, je viens vraiment près du mur et à l’inside.
je tente de me mettre debout dans l’eau, j’ai pieds et de l’eau jusqu’à la poitrine…
on reparle un peu avec robert, il est 4 heures et demi, je prend une dernière vague, je sors, je suis rincé.
sortie sans misère dans du sable.
xavier me dit qu’il m’a shooté plusieurs fois à la go pro. dans un futur pas trop éloigné, on devrait donc voir cela…
pour l’heure, rhabillage, retour à sunset.
j’ai fait un plat chinois ce soir, mais je n’y étais pas, cela dit, c’était pas si mauvais que ça.
j’ai mal au cou, dans l’épaule droite et je me suis cramé les aréoles, ça me brule.
demain, 5, 8 pieds, j’espère pouvoir aller au pipe avec xavier qui me motive bien.
and now, the rest…
hold on dudes.

Laurent Marouf le 29-12-2011

Remix « Tahiti Douche » & Ocean Pacifique calme.

Mardi 13 Décembre
Le calme est revenu sur le North Shore après les finales du Pipe Masters remporté par Kieren Perrow, les pros sont rentrés à la maison, les caméras sont rangées et nous attendons le nouveau gros swell qui devrait arriver demain, Mercredi jusqu’à Dimanche prochain.
Aujourd’hui, on se croirais dans la publicité « Tahiti Douche » tellement il a plu. il tombe des cordes toutes les cinq minutes. Ces précipitations augmentent encore l’humidité qui règne ici.
Les premières lueurs du jour sont à 06h20. Nous nous réveillons avec le soleil pour prendre un petit déjeuner rapide afin de vite filer à vélo sur la plage de Pipeline. Depuis mon arrivée, je réussi à être dans l’eau peu après 07h30.
il y a très peu de vagues pour le moment. Le spot qui marche le mieux est Ehukai. L’Océan a tout donné lors de la compétition du Pipe Master et se repose un petit peu avant de revenir avec de belles grosses vagues tubulaires.

Max est dans l’avion.

Mercredi 07 Décembre : 10h30

Maxim Mladenov, notre photographe est actuellement dans l’avion à destination de Los Angeles, où il fera une escale pour un second vol vers le coeur du Surf dans le Pacifique : l’île d’Oahu à Hawaii.

Dès le 10 Décembre va débuter la dernière compétition du Championnat du monde de surf 2011, le mythique Pipeline Masters organisé par Billabong. Cette année, l’édition du Pipe masters est dédié à Andy Irons.

Max sera présent sur le site de compétition dans la zone de Pupukea beach pour photographier l’évènement en direct d’Hawaii.

Aloha Nui Loa

 

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