Les planches Firewire font actuellement beaucoup parler.
Elles attirent le regard avec des design de shappes innovants et précurseurs, un aspect de bonne qualité de fabrication et de solidité.
Le point le plus important à considérer étant le plaisir de surfer ces planches, nous avons voulu essayer et approuver un modèle phare des Slater Design qui est selon nous la planche la plus attirante du moment à savoir la TOMO OMNI.

Le lieu du test est magique : Hawaii en plein hiver, précisément sur le North Shore d’Oahu alors que les premiers Heat du Billabong PIPE Masters font retentir les cornes à une centaine de mètres de notre spot favori « Pupukea » où les vagues déferlent entre un à deux mètres.
Voilà donc une situation idéale pour tester la Firewire TOMO OMNI choisie dans la version 6’1 – 21″ 1/8 – 2″ 7/8 totalisant un volume de 41,1 litres.

Dès la plongée dans l’eau et les premiers coups de rame j’ai adoré la stabilité et l’équilibre alors que l’on avance plus vite et à l’aise que nos modèles classiques.
Je n’ai pas encore pris de vagues que je suis déjà surpris par la dynamique de l’évolution jusqu’au pic.
Je me dirige vers Gums. C’est la vague la plus proche à droite de Pipe, à peine à 50 mètres de la baricade de Jet Ski de la Water-Patrol dont la puissante vague, petite mais creuse m’a déjà porté jusqu’au bord depuis 3 jours avec différentes planches.
Le premier set arrive vite à 30 mètres en frisant rapidement sur le reef. Je parviens instantanément à tourner la TOMO OMNI tout en débutant une rame légère puis appuyée.
Ce que j’ai ressenti immédiatement et confirmé ensuite est la facilité à prendre une vague même les moins puissantes. (à noter que je pèse 80 kilos et mon niveau n’est pas pro)
Alors que l’on pense ne plus pouvoir partir sur la vague, la poussée de la vague sur le large tail en forme de grand round-pin nous emporte dans le déferlement et permet facilement de prendre les vagues.
Je suis tout autant surpris par la vitesse engagée pour atteindre la section au délà du point d’impact. Comparée à mes autres custom surf j’ai l’impression de redécouvrir la glisse.
Etant très gourmand en surf, lorsqu’à mi-parcours la vague ramolie pour mourrir, je regroupe les jambes vers le centre de gravité en y trouvant une bonne stabilité qui me permet de filer encore vers la dernière section en reforme vers le bord afin de tenter d’y placer un dernier mouvement fun. La flottabilité est excellente sur la Tomo Omni 6’1

Firewire Test Tomo Omni 6’1 Xavier Desmet Vidéo

Dans un autre contexte, sur les droites de 2m de Pupukea, les drops plus tendus depuis le haut de vagues sont passés sans planter le nose raccourci de la planche et ce malgré un creux très ressenti.
Ce point positif est gagné grâce à l’épaisseur du nose initié très tôt dans la partie avant de la planche.
Même en cas de retard sur la vague, la versatilité de la planche permet de rétablir l’orientation dans le curl ou pour placer des virages en synchronie avec la pente changeant constamment.
La Tomo Omni a parfaitement répondue a la panoplie de manoeuvres a la portée du surfeur occasionnel à confirmé. En tout cas, pour ma part ce modèle m’a permis de gérer les late take-off, les bottom turn bien loin en bas de vague, les virages rapides en haut de vague sans aller jusqu’à dire que je parviens à frapper des rollers de pro, la reprise de vitesse, le retour en coeur de vague genre cut-back, et de rares floatter.
Les aérials n’étant pas dans ma gamme de manooeuvres, je ne peux pas en parler.
J’ai énormément apprécié cette planche et je la recommande vivement pour votre prochain achat coup de coeur.

Aussi, notre ami Laurent M. propriétaire de la planche testée et 3em au championnat de France Handisurf, s’est challengé a réduire la longueur de ces planches de 8′ pieds en seulement un an alors qu’il surfe avec une prothèse de jambe.
Félicitations, il surfe aujourd’hui un planche de 6’1 grâce à la TOMO Omni de Firewire, et cela grâce notamment au volume de 41,1 litres.

Enfin, quand on pense que Kelly Slater parvient à surfer 4m à Cloudbreak en Omni 5’4, la conjonction des compétences extraordinaires du King et du shappe moderne de la Tomo Omni aboutissent à un résultat tonitruant.

Bref, cette Firewire Tomo Omni est géniale, on l’adore très vite et cela a été assez difficile de revenir quelques jours plus tard sur la planche favorite de mon quiver. C’est pour dire.

Notes subjectives du test :

Rame : 9/10
Duck-dive : 8/10
Take-off : 8/10
Flottabilité : 9/10
Stabilité : 8/10
Turn : 9/10
Vitesse : 9/10
Balance générale : 9/10

Note générale : 9/10

c’est un coup de coeur.

N.B : la Tomo Omni faisant l »objet du test n’a pas été offerte par Firewire. Ce test est donc indépendant de tout caractère commercial ou publicitaire.

Test par Xavier Desmet, Hawaii – Oahu North Shore, Pupukea le 2016-12-15

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Tags: Billabong PIPE Masters, FIREWIRE, kelly slater, Laurent Marouf, Tomo Omni